« C’était le matin d’une belle et claire journée du début du printemps de mil huit cent vingt. C’était la première fois de ma vie que je tentais une chose pareille, car au milieu de toutes mes anxiétés, je n’avais encore jamais essayé de prier à haute voix. »
~ Joseph Smith Histoire 1:14
La prière que Joseph Smith a faite ce jour-là a été exaucée par Dieu le Père et Jésus-Christ en personne. Ils se sont révélés ce pour ouvrir la dernière dispensation, et nous avons beaucoup appris sur la véritable identité de Dieu ! La Première Vision a changé le monde jour-là !
Mais... c'était quel jour en fait ?
Joseph Smith n'a pas noté la date. Et les membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours regrettent de ne pas pouvoir célébrer ce jour comme nous le faisons pour d'autres dates importantes telles que le rétablissement de la prêtrise (15 mai 1829) ou l'établissement de l'Église (6 avril 1830).
Ceci est l'histoire de deux chercheurs, le Dr. John C. Lefgren et le Dr. John P. Pratt, dont les recherches indépendantes ont finalement convergé pour fixer la date de la Première Vision de Joseph Smith au dimanche 26 mars 1820.
Lefgren, un économiste, a découvert les premiers rapports météorologiques américains systématiques de 1820. Il les a ensuite utilisés pour tester les dates potentielles de la Première Vision. Les données météorologiques à Sackets Harbor, à 80 miles de Palmyra, confirment une belle matinée claire, ce qui correspond au récit de Joseph Smith : « C’était le matin d’une belle et claire journée ».
À l'époque, la famille de Joseph Smith produisait du sucre dans un verger d'érable, un travaille laborieux. Joseph Smith a dit qu'il est allé prier au « début du printemps », ce qui correspond à la saison épuisante de production de sève. Les avis d'experts suggèrent que les érables ont naturellement cessé de produire du sucre le 26 mars 1820 en raison de ces conditions chaudes et claires. Ce détail confirme l'arrêt de la production de sève des arbres, donnant ainsi à la famille Smith un jour de repos à ce jour précis.
Pratt, astronome et expert en calendriers anciens, a analysé le calendrier d'Hénoc tiré du Livre d'Hénoc et a trouvé un cycle important de 364 ans qui correspond aux dates des événements majeurs prophétisés par Hénoc. Selon ces cycles, la prophétie d'une nouvelle ère a commencé en 1820, plus précisément le 26 mars, qui était le premier jour d'un nouveau cycle sur le calendrier d'Hénoc. L'analyse de Pratt a lié cette date à la neuvième semaine de la prophétie d'Hénoc, qui marque le rétablissement de la justice.
Leurs efforts réunis ont permis de concilier les données météorologiques historiques avec les récits scripturaires et les circonstances familiales. Ensemble, leurs méthodologies distinctes ont confirmé que c'était bien le 26 mars 1820, le jour qui a « changé le monde » grâce à la première vision de Joseph Smith.
Le texte ci-dessous contenant les recherches de Dr. Pratt et Dr. Lefgren a été tiré du documentaire How Lovely Was The Morning, produit en anglais.
Tout au long de l'histoire et dans toutes les cultures, l'humanité a utilisé des calendriers pour prédire les événements à venir, en particulier la montée des saisons, essentielle pour déterminer les périodes de plantation et maintenir la vie.
Tous ces calendriers anciens ont un point commun : ils sont basés sur la lune, ses phases, qui ont un cycle de vingt-neuf jours et demi. Ils ont donc dû trouver un système pour que les jours soient égaux, par exemple en alternant 29 et 30 jours.
L'un des calendriers les plus intrigants a été trouvé dans un livre d'écritures anciennes appelé le Livre d'Hénoc, l'un des livres perdus. Il n'a pas été canonisé par le Conseil de Nicée en 325 après J.-C., malgré la vénération qu'il suscitait chez beaucoup.
« Tous ceux qui sont dans les cieux savent ce qui s'y passe. Ils savent que les luminaires célestes ne changent pas de trajectoire, qu'ils se lèvent et se couchent régulièrement, chacun en son temps, sans transgresser les ordres qu'ils ont reçus. Ils contemplent la terre et comprennent ce qui s'y passe, depuis le commencement jusqu'à la fin. »
~ Livre d'Hénoc 3:1-2
Dans le Livre d'Hénoc, il y a sept ou huit chapitres qui expliquent en détail comment utiliser le calendrier d'Hénoc. En étudiant ces chapitres, on découvre que la caractéristique principale est que chaque année compte exactement 364 jours. Cela représente exactement quatre quarts de 13 semaines chacun. Chaque quart commence un dimanche. C'est un calendrier très pratique. Chaque trimestre compte trois mois et un jour supplémentaire, un jour saint, qui correspond soit à l'un des équinoxes, soit à l'un des solstices.
Grâce à ces jours supplémentaires, il est plus précis que le calendrier que nous utilisons. C'est donc un calendrier précis, très pratique et sacré.
Ce calendrier d'Hénoc est vraiment ingénieux. Il ne compte que 364 jours. À première vue, on se dit que ce n'est pas très malin. Nous savons que l'année compte 365 jours et un quart. Eh bien, nous devons corriger cela avec des jours bissextiles dans notre calendrier. Eux, ils l'ont corrigé avec des semaines bissextiles. Au bout d'environ cinq ans, on ajoute une semaine entière pour que chaque année commence un dimanche. Tout cela est pratique et utile, et c'est tout aussi précis que le calendrier que nous avons. En fait, c’est un ange qui a montré à Hénoc exactement comment faire cela.
« La lune marque toutes les années avec exactitude, afin que leurs stations ne soient ni trop avancées ni trop reculées d'un seul jour, mais que les années soient changées avec une précision correcte en trois cent soixante-quatre jours... L'année devient alors véritablement complète en fonction de la station de la lune et de la station du soleil. »
~ Livre d’Hénoc 73:13, 16
Il dit que c'est la lune qui détermine où ces sept jours supplémentaires sont ajoutés. C'est très astucieux, parce qu'il fait le lien avec le calendrier hébraïque. Le calendrier hébraïque met l'accent sur la lune, chaque mois commençant à la nouvelle lune. Hénoc met l'accent sur la semaine, chacune des quatre saisons commençant un dimanche. Cette méthode d'intercalation permet de relier ces deux calendriers afin qu'ils concordent plus souvent.
Dans le livre d'Hénoc, il donne une prophétie où l'histoire entière du monde est divisée en dix périodes qu'il appelle semaines. C'est une prophétie sur toute l'histoire de la terre et s'il parle de semaines, nous devons être attentifs.
L'année du calendrier d'Hénoc commence le premier dimanche du printemps. C'est le premier dimanche après l'équinoxe de printemps, qui tombe le 20 ou le 21 mars sur notre calendrier moderne. Comme l'année compte 364 jours et que chaque saison dure exactement 13 semaines, le premier jour de chaque année et de chaque saison tombe un dimanche. Si, comme nous le dit l'Ancien Testament, le Seigneur compte parfois les années comme des jours, nous avons une période de temps appelée une Grande Année d'Hénoc : 364 années.
Si vous combinez deux de ces Grandes Années de 364 ans, vous obtenez une période de 728 ans. Il semble bien que c’est ça que Hénoch appelait une semaine. En effet, si on commence à compter à partir d’Adam, on obtient un résultat parfait qui aligne ce qu'il a prophétisé avec ce que nous savons être arrivé dans l'histoire.
Enoch vous donne sa propre date de naissance dans cette prophétie : le septième de la première semaine (Livre d'Hénoch 92:4) et elle tombe exactement à l'endroit indiqué. Il parle de la date du déluge, la date de l'Exode, du ministère du Christ. Toutes ces dates correspondent exactement en utilisant 728 ans comme une semaine. Il se trouve que la huitième semaine de l'histoire, sur les dix, s'est terminée en 1819.
« Après cela, il y aura une autre semaine, la huitième de la justice, à laquelle sera donnée une épée pour exercer le jugement et la justice sur tous les oppresseurs. Les pécheurs seront livrés aux mains des justes qui, pendant son accomplissement, acquerront des demeures par leur justice. »
~ Livre d'Hénoc 92:13-14
Quand vous regardez ce qu'il a prophétisé pour la huitième semaine. Les justes vont trouver une toute nouvelle demeure. L'épée sera utilisée pour les libérer de l'injustice et de l'oppression. Qu'est-ce qui se passe à la fin des années 1700 ? C'est la fondation de l'Amérique, un événement majeur dans l'histoire du monde. C'est un pays qui ne ressemble à aucun autre. C'est donc une correspondance. La huitième semaine se termine en 1819. Que savons-nous donc de ce qui s'est passé en 1820 ?
La prophétie de la 9e semaine indique que le jugement de justice sera révélé au monde entier (Livre d'Hénoc 92:14). Le jugement de justice. On dirait un rétablissement de la vérité et de la justice, révélé au monde entier. Je me suis posé la question. Est-ce que je peux utiliser le calendrier d'Hénoc pour déterminer le jour même de la Première Vision ?
Dans le schéma d'Hénoc, chaque Grande Année de 364 ans serait divisée en grandes saisons, grandes semaines et grands jours. Cela signifiait que 1820, le début d'une nouvelle Grande Année, serait une année de dimanche, le premier jour de la grande saison du printemps. Le Dr Pratt a calculé la date avec plus de précision. La prophétie d'Hénoc sur la 9e semaine commencerait le premier jour de l'année. C'est-à-dire le premier dimanche après l'équinoxe de printemps. Pour Hénoc, ce serait le premier jour du printemps, dans une année qui était elle-même le premier Grand Jour d'une Grande Année.
Dimanche, le 26 mars 1820. C'est la date de la Première Vision. Cela correspond parfaitement. C'est le premier jour de l'année d'Hénoc et toute cette année 1820 était la première année de la Grande Année de 364 ans.
Dans mes recherches, j'ai trouvé des sources primaires dans les archives de l'Église qui indiquaient que le 6 avril 1830 était un beau jour (le jour de l'établissement de l'Église). J'ai trouvé cela intéressant. Je me suis demandé s'il existait une autre source qui me donnerait le rapport de la météo pour ce jour précis de cette année-là.
En 1978, le Dr Lefgren, qui vivait dans la région de Washington D.C., a pu visiter les Archives nationales. Après avoir examiné rouleau après rouleau de microfilms, il a finalement trouvé ce qu'il cherchait.
En 1820, le docteur Joseph Lovell est devenu le premier chirurgien général à exiger des rapports météorologiques réguliers de la part des médecins militaires de tous les postes de l'armée américaine. Ces rapports contenaient les relevés de température, les précipitations, les vents et l'état du ciel. Les médecins militaires devaient également noter les maladies qui se manifestaient simultanément parmi les troupes. Le Dr Lovell avait l'intention de découvrir la corrélation entre la météo et la maladie afin de mieux préparer les forces armées.
J'ai trouvé un registre à Sackets Harbor qui disait que le 6 avril 1830 était une belle journée, ce qui a confirmé les récits que les membres de l'Église ont donné ce jour-là.
En regardant les relevés météorologiques du 6 avril 1830, je savais que d'autres personnes avaient suggéré que le 6 avril 1820 était une date probable pour la Première Vision. Je savais que Joseph avait dit que le temps était clair et qu'il faisait beau, et je me suis dit que je pouvais vérifier cela avec ces archives pour voir si le 6 avril 1820 correspondait.
« C’était le matin d’une belle et claire journée du début du printemps de mil huit cent vingt. »
- Joseph Smith Histoire 1:14
Ce court passage contient beaucoup d'informations. Premièrement, c'était le matin. Ensuite, la journée était belle, ce qui signifie, pour cette période de l'année, qu'il ne faisait pas trop froid. Troisièmement, le ciel était dégagé. Et quatrièmement, c'était le début du printemps. Il faut donc se demander ce que signifie le début du printemps. Je sais que nous considérons souvent que le printemps commence avec l'équinoxe de printemps. Mais en Amérique du Nord, d'un point de vue purement météorologique, le printemps c’est mars, avril et mai. Le début du printemps serait dans la première moitié de la saison. Je dirais donc entre le 1er mars et le 15 avril.
En effet, les relevés météorologiques remontaient à 1820 et le Dr Lefgren a trouvé les rapports de Sackets Harbor, à seulement 80 miles de Palmyra, New York, le lieu de la Première Vision. Enthousiaste, le Dr Lefgren a examiné les rapports. 7 heures du matin, le jeudi 6 avril 1820, le ciel était nuageux, le vent soufflait du nord-est et la température matinale de seulement 32 degrés.
John Lefgren a consulté les rapports météorologiques du Dr Lovell pour Sackets Harbor et s'est concentré sur les observations du matin. Il chercherait des températures modérées supérieures à 40 degrés. Il s'est assuré qu'aucun nuage, pluie, neige ou grésil n'était enregistré et il a limité sa recherche à la première moitié du printemps.
J'ai trouvé un journal de 1820 qui contenait le premier rapport météorologique imprimé. Il indiquait les conditions météorologiques de 17 postes militaires dans tout le pays. J'ai créé un graphique montrant le temps qu'il faisait le matin sur une période de 45 jours. Les jours clairs sont en jaune, les jours couverts sont en gris. Le graphique montre qu'il y a cinq jours au début du printemps 1820 qui répondent aux critères de sélection et parmi ces jours, il y en a un qui se fait remarquer : le dimanche 26 mars 1820.
Sur les cinq jours qui répondent aux critères, un jour est le meilleur, mais les quatre jours restants sont encore en jeu. Il y a en fait un moyen de sélectionner le meilleur jour, en fonction de la situation de la famille de Joseph Smith.
La famille Smith a eu du mal économiquement. La famille était très impliquée dans le commerce du sucre. Selon certains récits, ils extrayaient suffisamment de sève d'érable pour la faire bouillir et la transformer en sucre, ce qui leur permettait d'obtenir jusqu'à 450 kilos par an. Il ne s'agit pas seulement d'un ou deux érables, mais, selon les personnes qui racontent l'histoire, de 500 à 1 500 arbres. De toute évidence, ce n’est pas un simple passe-temps, pas juste pour savoir ce qu'on devrait faire aujourd'hui. C'est quelque chose d'indispensable à leur stabilité économique. Ils ont quelque chose à marchander.
Ils auraient passé beaucoup d'heures à couper du bois, à préparer et à fabriquer le sirop d'érable. Les arbres dictent le moment où la sève coule et cela dicte votre vie. Vous ferez du sirop ou du sucre quand la sève coule. Les plus vieilles érablières, comme celles des Smith, auraient, je suppose, besoin de 50 à 60 gallons de sève pour produire un gallon de sirop, ce qui fait 3 kilos et demi de sucre. Si j'essayais d'obtenir 450 kilos de sucre d'érable, il faudrait probablement 15 cordes de bon bois sec. C'est un long processus qui demande beaucoup de bois et beaucoup de temps.
La mère de Joseph a dit que la famille produisait 450 kilos de sucre d'érable par an. Cela représente un minimum de 500 arbres à exploiter, 27 000 kilos de sève à recueillir et 9 000 kilos de bois à couper. De longues journées de travail pour tous les membres de la famille. Avec un processus aussi ardu, comment un garçon fermier de quatorze ans peut-il prendre le temps d'aller prier seul dans un bosquet d'arbres ?
La production de sève d'érable dépend fortement de la fluctuation des températures. Du gel et du dégel. On a demandé à Gary ce qu'il pensait de la carte météorologique de mars, 1820.
Je vois un pic vers 40 degrés. Ils ont probablement eu une petite production, puis il n'y a plus beaucoup d'action entre 20 et 30 degrés. On a besoin d'au moins 35 à 40 degrés. On a eu quelques périodes vers le 16 et le 21, avec une assez bonne production, puis le soleil est sorti pendant près de trois jours et les températures ont grimpé à 50, 60 degrés. Je vois là de vraies récoltes. Probablement quatre à cinq cents gallons le premier jour de cette température, peut-être le deuxième. Le troisième jour, non. Il faut que la nuit soit froide, probablement 20 degrés au minimum, et qu'il fasse au moins 40 à 50 degrés dans la journée pour obtenir une bonne production. 60 c’est excellent. Il est rare qu'il fasse froid la deuxième nuit, il y a quelques nuits de froid et le troisième jour, il fait 60 degrés, mais tu n'auras rien. Ça ne coule pas.
Ce troisième jour, c'était le 26 mars. Un dimanche. Ça aurait été un jour de repos dans ce cas là ?
À l'époque, la famille Smith était très religieuse. Ils auraient fait presque tout ce qu'ils pouvaient pour ne pas travailler ce jour-là. Sans la nuit froide, ce troisième jour n'auraient pas eu de production. Donc oui, ils se seraient reposés ce jour-là.
Quelle chance !
Avant 1820, les gens notaient des infos de la météo de temps en temps dans leurs journaux. Mais ces données sont très dispersées et ne sont pas toujours fiables. C'est là que Joseph Lovell est arrivé avec des thermomètres à mercure standardisés dans toutes les bases militaires du pays et un protocole strict d'enregistrement des observations trois fois par jour. Rien qu'en 1820, première année de ce système, nous avons soudain plus de 10 000 observations météorologiques fiables. Sur chaque base militaire, des officiers observaient les conditions météorologiques tous les jours, à 7 h, 14 h et 18 h. Ils ont noté la température, l'état du ciel, quel que soit le temps qu'il faisait. Ils notaient la direction du vent et toute remarque générale comme la pluie ou la neige ou des vents particulièrement forts. Cette ligne est donc très claire. En 1819 et avant, nous avons peut-être quelques centaines de rapports de météo dispersés. En 1820, nous constatons une explosion de données. Pour la première fois dans l'histoire du monde, nous bénéficions d'un système national de notification des températures et des conditions météorologiques, le matin, l'après-midi et le soir. Je pense donc que si vous cherchez à connaître le temps qu'il faisait dans un endroit précis en 1819, bonne chance. Mais si vous cherchez le temps qu'il faisait en 1820, là vous avez les données, parce que 1820 est la première année de l'histoire où nous avons des rapports complets.
Comment savoir si la météo est la même à Sackets Harbor et à Palmyra, New York?
John m'a dit que les données météorologiques auxquelles il avait accès avaient été prises à Sackets Harbor, sur le lac Ontario, à environ 80 miles de Palmyra. Comment savoir si le temps était le même à Sacketts Harbor et à Palmyra ?
Sackets Harbor se trouve dans le nord de l'État de New York, sur les rives du lac Ontario. Palmyra est à 80 miles au sud-ouest et partage généralement les mêmes conditions météorologiques et climatiques. Le lac Ontario est immense et a tendance à homogénéiser toute la région en termes de climat. Il est donc à peu près certain que le temps qu'il fait à Sackets Harbor est presque identique à celui qu'il fait à Palmyra.
Il existe un récit de 1843 fait par David Nye White de la Pittsburg Gazette qui parle de la première vision de Joseph Smith, mais dans ce récit, il dit aussi que Joseph a laissé une hache dans la souche d'un arbre. Est-ce possible que ce soit la même semaine où la famille travaillait dur dans ces bois pour préparer l'érable et le transformer en sucre ? Peut-être.
C'est logique. Le rapport météorologique est clair. La famille Smith a travaillé dur pendant sept jours. Joseph Smith prend un jour de repos. Hénoc avait raison. Le calcul est juste. La date de la Première Vision est le 26 mars.
C'est le premier jour de l'année d'Hénoc. Cette année est la première année d'une Grande Année de 364 ans. Tout s'accorde parfaitement. C'est ce jour qui a ouvert la dernière dispensation.
Deux hommes sur deux chemins différents, mais un même voyage. John P. Pratt et John C. Lefgren. Des approches différentes. Des méthodologies différentes. Mais une conclusion incroyable.
Le jeune Joseph Smith cherchant le pardon personnel et luttant pour connaître son chemin dans la vie, voulant désespérément comprendre ce que son Seigneur voulait qu'il fasse. Un simple garçon travaillant dans la vie difficile d'une famille de fermiers, qui vient de terminer une semaine épuisante de travail intense dans le sucrage des érables et qui obtient enfin un jour de repos, un jour où il peut être seul. Le jour du Seigneur, le sabbat, un beau matin au ciel bleu et clair.